J’aime les champignons, ces « petites choses », parce qu’ils sont pour moi une présence enveloppante, qui s’assimile facilement à mon corps.
Je ne perçois pas la cérémonie comme devant être l’endroit de l’extraction brutale, de la purge violente (il y a d’autres médecines pour ça).
Je pense que les guérisons peuvent intervenir aussi avec des doses légères. J’encourage toujours les participants à lentement créer une relation avec les champignons, à être en confiance avant de pouvoir aller plus loin.
J’invite plus à accéder à la subtilité qu’à l’intensité, et ça veut dire que parfois on peut être déçu.e de ne pas avoir vu d’éléphants roses, mais ça n’est pas forcément le but !